Charentay (Rhône). - Château d'Argini, construit sous...

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localisation Bibliothèque municipale de Lyon / DLCP69220 003 00006
technique 1 impression photomécanique (carte postale) : noir et blanc ; 9 x 14 cm
historique Solidement arrimé sur une motte artificielle, le château d'Arginy constitue, au temps des sires de Beaujeu, une forteresse imprenable comprenant vingt-deux tours ! Il en reste seulement cinq, dont le donjon, tour des Sept Béatitudes où, d'après la légende, auraient été initiés les chevaliers du Temple. Dans les années 1950, avec l'installation du père fondateur du néotemplarisme, Jacques Breyer, les ruines deviennent un lieu de rencontre pour radiesthésistes, chercheurs de trésors et curieux passionnés d'ésotérisme. En fait, c'est dès 1900 que le comte de Rosemont, alors propriétaire, entreprend de fouiller ces ruines... Obscures, les origines du fief seigneurial remontent au Xe siècle. On y trouve, se succédant jusqu'a la fin du XVe siècle, les traces des Humbert puis des Vernay, familles chevaleresques vassales des sires de Beaujeu. La terre passe par héritage en 1485 au seigneur de La Bussière avant d'être acquise, en 1539, par les frères Claude et Pierre de Vinols, marchands d'origine florentine installés à Lyon. Une des descendantes, Antoinette de Vinols, épouse le marchand Jean Camus, échevin de la ville à plusieurs reprises et soucieux d'asseoir, par cette acquisition, son titre de noblesse. A sa mort en 1587, ses trois fils se partagent les possessions seigneuriales : Bagnols revient à Charles, Châtillon d'Azergues à Gaspard et Arginy (plus tard hissé au rang de comté) à Antoine. En 1741, Arginy échoit à un cousin, comte de Vallières. A la Révolution, son fils et dernier seigneur, Louis-Alexandre-Elysée de Monspey, député de la noblesse aux états-généraux, émigre, laissant la place à un simple fermier mais recouvrant ses biens sous la Restauration. Il délaisse cependant la bâtisse pour le château familial de Vallières à Saint-Georges-de-Reneins. La pérennité de l'exploitation agricole du domaine explique l'état de conservation de la basse-cour et de ses dépendances. Source : Châteaux du Lyonnais : 130 demeures historiques entre Rhône, Saône et Loire / Nicolas B. Jacquet, 2014, p.143 [BM Lyon, 6900 E2 JAC].

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